Et pour l’élu, la question n’est pas la construction prochaine du pumptrack. « Les laisser sur le terrain actuel, ce n’est pas possible. Le terrain n’est pas fait pour. Il n’est ni complètement plat, ni sécurisé (il devait être entouré d’un grillage), ni pérenne (il est à vendre) ». D’ailleurs, le pumptrack est envisagé sur la partie du terrain en déclivité. Et s’il n’est pas question de retarder cet aménagement prévu pour démarrer en septembre, il n’est pas non plus possible de modifier la ZAC dans le cadre de la révision du plan local d’urbanisme actuellement en cours, selon l’élu. « Sous le dernier mandat, on a laissé la gestion de la ZAC olympique à la Société d’aménagement de la Savoie (SAS) a qui on a mis une certaine surface de terrain à disposition. Si la commune veut en récupérer, il faudrait les racheter. À hauteur de 250 euros le m², on n’a pas les moyens de sortir 2 millions d’euros, expose l’adjoint. La décision qui a été prise avec les conséquences qu’on supporte aujourd’hui, nous on la subit comme le club ». Le seul espoir est un terrain sur Tournon dont lui a parlé le club. « Il est en zone inondable, observe Michel Batailler. S’il pouvait être déclassé de la zone inondable, il pourrait peut-être convenir ».