Moniteur de ski, amateur de sports d’hiver et de plein air, cet Albertvillois a eu l’idée de mettre au point des supports logiciels, par le biais de l’informatique et d’internet, permettant au monde du ski de mieux organiser, proposer, valoriser et vendre ses services, ses prestations.
Ouverture locale
Surfer sur la vague toujours porteuse, dans le secteur de l’arrondissement albertvillois du sport d’hiver ou de plein air est sans doute la base de lancement de Vakario. « J’ai toujours fait beaucoup d’internet », explique son fondateur. « Et j’ai toujours pensé que ces activités étaient vendables en ligne ».
Une niche économique peu ou pas exploitée, une organisation fondée sur la communication informatique et internet, il n’en fallait pas plus pour développer une entreprise d’un genre moderne, à l’ère de la virtualisation. « C’est un marché émergent. Nous sommes à peine une dizaine dans le monde dans ce créneau d’activité. Nous nous sommes placés à l’interface entre les offres d’activités et les sociétés touristiques. Nous améliorons l’organisation, la fiabilité de l’offre. »
Avec internet
« Et au passage, nous prenons une commission ». Pas de quoi pour autant financer la marche en avant de cette entreprise, aujourd’hui au service d’une bonne centaine de clients et qui commence à passer à l’exportation. « Nous n’avons pas trouvé de locaux libres sur Albertville, nous sommes donc pour l’heure à Ugine. L’entreprise compte cinq salariés sur place et quelques-uns à l’international. » International qui est une porte ouverte du développement de l’activité. « Nous sommes aujourd’hui en lien avec le Québec. L’un d’entre nous est sur place et nous permet de participer à un concours de start-up locales avec une vidéo sur Youtube. » Une vidéo qui l’emportera en fonction du nombre de like donnés par les visiteurs.
Vakario est sur une pente ascendante, elle fournit de l’emploi et du profit local. Tout à partir d’une forme immatérielle, hormis les hommes et quelques ordinateurs.