Margencel
Quatre. C’est le nombre de raisons invoquées par la mairie de Margencel pour s’opposer à la création d’une école de ski nautique au port de Séchex.
Le porteur du projet, à la tête d’une entreprise évianaise spécialisée dans le domaine, s’est heurté au refus unanime des élus. Ce dernier souhaitait disposer d’un accès à l’ancien ponton de la CGN, inutilisé depuis cinq ans par la compagnie de navigation, afin de le réaménager et de permettre l’accostage de son bateau destiné à embarquer les élèves. La mise en route de son école nécessitait, en parallèle, la construction d’un « petit chalet » qui aurait servi, essentiellement, à stocker son matériel.
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Pas de place pour un chalet
Réunis en conseil municipal le 26 septembre, les élus ont avancé, point par point, les arguments visant à légitimer leur choix. Tout d’abord, ils ont estimé l’installation d’un éventuel chalet, si petit soit-il, comme inenvisageable au vu du « manque de place » disponible à Séchex.
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Ne pas augmenter le nombre de voitures à Séchex
Dans la même logique, les Margencellois ont rappelé que le secteur très touristique du port dispose aujourd’hui d’un nombre insuffisant de stationnements « autour des restaurants ». L’arrivée d’une nouvelle activité les laissant craindre une trop forte augmentation de véhicules sur place.
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Pas de travaux envisagés sur le ponton
Concernant le débarcadère, la mairie a très clairement expliqué qu’elle ne comptait pas réaliser les travaux d’aménagement exigés sur le ponton de Séchex.
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Eviter les conflits avec les autres utilisateurs du débarcadère
Enfin, par anticipation, les élus désirent éviter de se retrouver obligés de « gérer les conflits d’usage avec les autres utilisateurs du débarcadère ».
Moralité : les amateurs de sensations fortes devront tourner les talons !
S’il est interdit de faire du jet-ski sur le Léman, côté suisse comme français, la pratique du ski nautique est autorisée, tout comme plusieurs autres disciplines similaires à l’image du wake-surf et du wake-board.