Quand on pense au coronavirus, on pense tout d’abord aux professions médicales, à celles et ceux qui chaque jour luttent pour enrayer l’épidémie. Pourtant, une profession se retrouve, elle aussi, en première ligne : les pompes funèbres. Des professionnels démunis qui ont dû s’adapter et apprendre à travailler autrement…
Dès le début des mesures prises par le Président de la République et le Premier ministre, les agents des pompes funèbres étaient perdus, sans trop savoir ce qui les attendait. « Ce n’est pas clair et depuis quelques jours, c’est devenu compliqué de travailler normalement, explique Valentin Durand Warembourg, directeur des agences Dignité funéraire de la Roche-sur-Foron et Bonneville. Petit à petit les difficultés montent crescendo et nous sommes sans informations quant aux limites de rassemblement, si on peut encore aller à l’église ou encore aux nombres de participants pour les enterrements… »