C’est à l’image du tonneau des Danaïdes : malgré la mise en place de plusieurs centres d’accueil, Genève, comme toutes les grandes villes, doit faire face à un nombre croissant de sans-abri. Leur présence, de plus en plus visible, interpelle.
En 2023, cela fera 40 ans que l’association chambérienne la Cantine savoyarde sert des repas chauds aux plus démunis. Ce sont en moyenne 300 repas qui sont préparés chaque jour pour les sans-abri, les migrants et les personnes en situation de précarité.
Le directeur de la mission locale, Bruno Masson, constate que les effets négatifs de la crise sanitaire frappe encore la jeunesse. Pour y faire face, la structure a bénéficié de plus de subventions de la part des collectivités et de l’Etat sur ces deux dernières années.
Ce lundi 17 octobre en début de soirée, les policiers ont été appelés au niveau de la place de la Mandallaz à Annecy. À la vue des forces de l’ordre, le sans-abri qui troublait l’ordre public, a sorti un couteau.
Ce lundi 17 octobre à 19h, les policiers ont dû intervenir zone de Vovray à Annecy. Un sans-abri qui était ivre menaçait de mettre le feu au foyer Ma Bohème.
En 2019, l’association La Passerelle indiquait renoncer à son rôle de gestionnaire de l’accueil de jour à Thonon. Il aura fallu près de 3 ans aux services de l’État pour trouver un remplaçant. Des atermoiements qui s’ajoutent à la difficulté de trouver un local.
Depuis la fermeture de la maison située chemin du Genevray en avril 2021, le Chablais n’a plus de structure pour accueillir les sans-abri en journée. Une maison est en fin de réhabilitation avenue des Vallées pour assurer de nouveau ce service dès octobre.
On le croyait sur de bons rails. Le projet d’accueil de jour à Thonon est de nouveau mis en suspens. Seule à avoir répondu à l’appel d’offre tardif, la Croix-Rouge se désengage. Le budget alloué est au cœur du désaccord avec le conseil départemental, principal financeur.
Avec les nombreuses péripéties qu’il connaît, le projet de l’accueil de jour à Thonon revient régulièrement sur la table. Le sujet occasionne des échanges animés, parfois houleux entre élus de la majorité et de l’opposition.
L’association Un geste, un sourire, basée à Annecy, lance la deuxième édition de ses Boîtes de Noël. Chacun peut participer pour offrir des boîtes remplies de petits cadeaux et attentions aux sans-abri pour les fêtes.
Hervé Chesnel préside Habitat et Humanisme Pays de l’Ain. Cette association loge les personnes en difficulté et les accompagne pour favoriser leur insertion sociale.
La phase aiguë de la crise sanitaire a replacé le Canton devant la problématique des personnes sans-abri à Genève, forçant la Ville de Genève puis les communes à repenser la politique d’accueil. De nouvelles mesures sont prises par le département de la cohésion sociale.
Alors qu’aucune solution n’a pu être trouvée pour rouvrir l’accueil d’urgence hivernale de Sallanches, l’élue d’opposition Josée Serasset-Krempp dénoncait un manque de volonté politique sur un dossier qui ne date pourtant pas d’hier. Pour Georges Morand, la question n’est pas là.
Un local situé avenue des Vallées à Thonon-les-Bains a été choisi pour devenir l’accueil de jour des sans-abri chablaisiens. Environ 200 personnes en situation de précarité s’étaient retrouvées privées de ce service au moment du déconventionnement de l’association La Passerelle en avril 2021.
C’est l’une des chevilles ouvrières de l’unité locale de la Croix-Rouge. Bénévole depuis 21 ans, Jacques Petit en a été, tour à tour, vice-président, secrétaire, puis président depuis 4 années. Portrait d’un homme engagé, au service des autres, qui sait fédérer les énergies.
Une année entière a été nécessaire pour le lancement d’un appel à projet visant à trouver un successeur à La Passerelle. L’association avait fait le choix, en novembre 2019, de se retirer de la gestion de l’accueil de jour pour les personnes sans logement stable. Si la Croix-Rouge s’est depuis positionnée, la succession n’est toujours pas signée. Les différents acteurs locaux se pointent du doigt, dénonçant une mauvaise volonté dans la recherche d’un local destiné à accueillir le service.
Avec 150 000 euros de budget par an, hors période hivernale, et un local partagé avec le centre d’hébergement et de réinsertion sociale, l’accueil de jour (Le Môle) géré par La Passerelle a été le théâtre de tensions entre bénéficiaires et personnel. L’expérience de scinder les deux lieux a, quant à elle, été bien plus concluante, permettant de recréer du lien social pour la soixantaine de personnes en difficulté. Une réussite malheureusement temporaire.
Le centre valserhônois des Restos du cœur a dressé le bilan de l’année 2020 et de sa campagne d’hiver, avec plusieurs enseignements, chiffres à l’appui.
Unique dans le Chablais, le service d’accueil de jour pour les sans-abri a cessé son activité jeudi 1er avril. Une triste conclusion pourtant prévisible. Gérant ce service à Thonon-les-Bains depuis 2013, l’association La Passerelle a déployé de grands efforts pour assurer sa succession après l’annonce de son déconventionnement en novembre 2019. En vain.
Plusieurs centaines de personnes étaient réunies mercredi 31 mars, en fin d’après-midi, place des Arts à Thonon-les-Bains afin de manifester leur opposition à la fermeture, ce même jour, de l’accueil de jour destiné aux sans-abris. Le seul du Chablais,