Rivières

La station d’épuration de Châtillon est obsolète, ses rejets intempestifs par gros temps souillent immanquablement la Valserine toute proche… Objet d’un marché public, la Step devrait être mise en conformité avant la fin de l’année 2023

Cet hiver s’est caractérisé par une douceur et un faible niveau de précipitations. Quelle est la situation de la ressource en eau sur notre territoire et les conséquences de cet hiver doux ?

Luc Moreau est glaciologue, il étudie le glacier de Tré-la-Tête, dans la réserve des Contamines-Montjoie, en partenariat avec l’association Asters et EDF. En 2022, le manque de précipitations et les températures caniculaires ont provoqué la fonte de près de 5 mètres de glace sur toute sa surface.

Au nord de l’agglomération d’Annemasse, le Foron a été à l’origine de la création d’une association, située à Ville-la-Grand, qui vise à protéger cet espace naturel. Le contournement routier de la commune ou un viaduc ont notamment été combattus par la structure.

D’ici ce printemps, la société de pêche de Thoiry disposera d’une des rares écoles de pêche de l’Ain, la seule par ailleurs dans l’est du Département. Elle sera gérée par Jonathan Neuville, qui vient de décrocher son diplôme à cet effet. Interview.

Rivière transfrontalière très appréciée par les habitants de Saint-Julien, l’Aire va faire sa mue dans les années qui viennent. Une transformation qui peut se résumer en trois mots : renaturation, aménagements et concertation.

Avec la sécheresse presque sans précédent que nous connaissons, les ressources en eau du territoire sont plus que jamais essentielles à préserver et ne paraissent plus illimitées.

Une hydrologue a tiré la sonnette d’alarme sur les réseaux sociaux : la crise météorologique aggrave la situation du lac et notamment, son niveau d’eau. Cependant, ces indicateurs sont à nuancer selon Asters, le conservatoire d’espaces naturels de Haute-Savoie.

La sécheresse historique de cet été n’est pas sans conséquence sur les rivières environnantes. Dans les cours d’eaux de la Valserine et de la Semine, les étiages à répétition sont devenus la norme depuis une dizaine d’années. Ils s’accompagnent d’effets dramatiques sur la faune aquatique.

Le Chablais vit une période de sécheresse intense qui met à mal la vie des rivières. Les associations de pêche et de protection des milieux aquatiques alertent pourtant depuis des années sur les usages de l’eau. En vain.