Le 13 avril dernier, un homme a été interpellé par les gendarmes de Val-d’Isère alors qu’il venait d’agresser violemment une jeune femme. Comme le rapportent nos confrères du Dauphiné libéré, cette dernière était en train de fumer une cigarette devant un restaurant avec son conjoint, lorsqu’un homme fortement alcoolisé a commencé à l’importuner.
Face à son insistance, la jeune femme tente de le repousser. C’est alors qu’il saisit sa main et la mord violemment au niveau du doigt, allant jusqu’à lui sectionner une phalange.
L’agresseur ne se souvient pas des faits
Hospitalisée, la femme n’a malheureusement pas pu être greffée de sa phalange manquante.
Le mis en cause, un saisonnier de la station âgé d’une quarantaine d’années, a déclaré ne pas se souvenir de l’agression. Il a été mis en examen pour « violences suivies de mutilation ou infirmité permanente » et placé en détention provisoire. Il risque jusqu’à 10 ans de prison.
Chambéry : des coups de feu tirés après une querelle entre voisins
Des détonations ont retenti vers 0 h 15 dans la nuit du mardi 25 au mercredi 26 avril dans un immeuble de la rue Jean-Paul Sartre, dans le quartier de Chambéry-le-Haut. Selon la police, qui est intervenue sur place, c’est un différend entre voisins qui est à l’origne de ces coups de feu. Sur les lieux, un homme indique aux policiers que « quelqu’un est venu sonner à sa porte » avant d’entendre les détonations. Des étuis de cartouches sont découverts sur place. L’individu explique avoir croisé, peu avant cette nuit-là, un voisin avec qui il a déjà eu un différend un mois plus tôt.
Bombe lacrymogène et arme de poing
Selon la police, ce dernier a fait usage d’une bombe lacrymogène lors de ce nouveau différend. Après ça, il a été établi par la suite que la personne ayant reçu le gaz lacrymogène a appelé un proche en renfort. Pour tenter d’intimider ce voisin, l’ami en question a fait usage d’une arme de poing. Selon la police, il s’agissait de munitions à blanc.
La police a procédé à l’arrestation des trois hommes impliqués dans cette querelle : l’auteur des coups de feu, son ami, ainsi que la personne qui a fait usage de la bombe lacrymogène. Âgés entre 30 et 34 ans, ils ont été tous les trois placés en garde à vue pour violences aggravées. Le revolver a également été perquisitionné au domicile de l’auteur des coups de feu.