Genève/Haute-Savoie : les fonds frontaliers, une croissance inimaginable à l’origine

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Aucun document officiel dans les archives, ni photographie prise au moment de la signature par les ambassadeurs français et suisses, le 29 janvier 1973. C’est dire si, au moment de sa ratification, la Compensation Financière Genevoise était considérée comme un « accord bagatelle », ne nécessitant même pas de passer devant les gouvernements français et suisses. Il faut dire qu’à cette époque, le travail frontalier, dont la Compensation édicte les règles du jeu financier, ne représentait que quelque 22 000 navetteurs quotidiens, de la Haute-Savoie et l’Ain, en direction de Genève. Qui aurait pu penser que, cinquante ans plus tard, la barre des 100 000 frontaliers serait franchie et que des sommes frôlant les 340 millions de francs suisses, transiteraient de Genève à la France.

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