La Turquie et la Syrie ont subi 2 nouveaux séismes mortels de magnitude 6,4 et 5,8

Deux nouveaux séismes ont secoué la Turquie et la Syrie, lundi 20 février. Avec de nouveaux morts et blessés.
Deux nouveaux séismes ont secoué la Turquie et la Syrie, lundi 20 février. Avec de nouveaux morts et blessés. - Capture d’écran Twitter @globalmedia28

La fureur des éléments à nouveau et par deux fois

Lundi 6 février 2023, La Turquie et la Syrie subissent un tremblement de terre de magnitude 7,8, lundi 21 février, les deux pays, après de très, très nombreuses répliques (plus de 6 000) connaissent à nouveau les fureurs de la Terre, avec deux séismes successifs, à 20 h04 et l’autre à trois minutes d’écart, de magnitude 6,4 et 5,8, tous deux aussi considérés comme des répliques.

De nombreux, morts, blessés et dégâts matériels

Dans la province du Hatay en Turquie et dans le Nord de la Syrie. Cette fois les secousses se sont produites dans la soirée, mais le bilan humain et de matériel ne cesse de s’aggraver. On parle pour l’heure d’une dizaine de morts qui viennent s’ajouter au plus de 45 000 tués par le précédent. Et au-delà de 300 personnes blessées.

Les secousses ont été ressenties dans la région d’Alep, jusqu’au Liban et à Chypre. De nombreux bâtiments et habitations déjà endommagés par le premier séisme se sont écroulés. Comme le siège du gouvernorat d’Antakaya, la principale ville de la province de Hatay. « La route bougeait comme des vagues, les voitures ballottées de gauche à droite. L’immeuble bougeait, en faisant des va-et-vient. Ça nous a coupé les jambes », a témoigné à l’AFP Mehmet Irmak, 34 ans, employé dans un cabinet de notaires. « Hatay n’est plus un lieu sûr désormais… »

Les hôpitaux ont été évacués comme le centre de coordination de l’Afad (l’organisation de protection civile turque). On a craint un temps la formation d’un tsunami, d’une vague submersion, la région turque touchée étant côtière. Mais l’alerte a été levée. Ces nouvelles secousses ont été suivies de plusieurs dizaines d’autres répliques.

« On s’est attrapé les uns les autres et juste devant nous, les murs ont commencé à s’effondrer. On avait l’impression que la terre était en train de s’ouvrir pour nous avaler », rapporte un jeune à l’AFP.

Le niveau d’alerte sismique reste donc très élevé en Turquie et en Syrie. Et alors que les recherches des potentiels survivants du premier séisme avaient été interrompues, de nouvelles ont été lancées après ce nouveau drame.