Chambéry: la police se veut rassurante après l’extinction de l’éclairage public la nuit

La police chambérienne n’a pas vu de hausse des délits et incivilités depuis l’extinction des lumières.
La police chambérienne n’a pas vu de hausse des délits et incivilités depuis l’extinction des lumières. - Google Maps

L’insécurité. C’était l’une des principales inquiétudes de la population à l’annonce de l’extinction de l’éclairage public la nuit dans les rues de Chambéry. Certains craignaient une hausse des délits, mais aussi des agressions. Après un mois d’expérimentation, même si un bilan chiffré est impossible à imaginer, « en termes de hausse des incivilités ou de la délinquance en deuxième partie de nuit, on n’a rien remarqué de particulier », explique le commandant Marin, de la police de Chambéry. Il est donc difficile de « tirer un enseignement » sur une période aussi courte.

Une expérimentation « très empirique »

Pour autant, lors de l’annonce de l’extinction des lumières, une « interrogation » a parcouru les forces de l’ordre. « Pour nos effectifs, c’est parfois moins sécurisant d’être dans le noir s’ils doivent mener des contrôles. Mais j’attends une remontée du service de nuit départemental pour avoir un vrai retour terrain. Les effectifs font avec, ils s’adaptent. » Pour le commandant Marin, le sujet reste donc « très empirique » pour l’instant à son niveau, puisque le dispositif a été plutôt discuté avec sa hiérarchie. « Ça mérite d’être étudié plus précisément », conclut-il, avec des chiffres précis et des retours des forces de l’ordre dans quelques mois.