Tout est parti d’un « rêve de gosse ».
Alors enfant thoirysien, Guillaume Jacquet observe avec attention son grand frère Alain manier soigneusement ses maquettes d’avions. De l’hélice à la dérive, rien ne lui échappe ; il tient entre ses mains un avenir qui lui semble tout tracé. Son rêve en tête, il ne deviendra cependant pas pilote professionnel comme son aîné. « Je voulais devenir pilote de chasse, mais à l’adolescence, il ne faut pas se leurrer, je n’ai pas été un bon élève…, avoue-t-il. Mais, quand j’ai eu mon premier boulot, j’ai économisé pour me payer ma licence de pilote. »