À partir du 1er février, la durée de l’indemnité pourrait être baissée de 25 %. En effet, la nouvelle réforme de l’assurance chômage, présentée ce lundi 21 novembre par le ministre du Travail Olivier Dussopt, prévoit de calquer la durée de l’indemnité sur le taux du chômage. Le système actuel se base sur le principe d’un jour travaillé, un jour indemnisé.
Pour le ministre, cette nouvelle règle doit permettre « entre 100 et 150 000 retours à l’emploi supplémentaires à l’échelle de l’année 2023 ».
Une baisse de 25 % en février
Concrètement, lorsque le taux de chômage est inférieur à 9 %, comme c’est le cas actuellement (7,3 % selon l’INSEE), la durée d’indemnisation baisse de 25 %. Alors que le chômage continue de baisser, une baisse de la durée est donc à prévoir dès la mise en place de la réforme. Par exemple, une personne bénéficiant de 12 mois d’allocations ne les percevra plus que pendant 9 mois.
Au contraire, lorsque le taux chômage atteint les 9 % ou progresse de 0,8 point sur un trimestre, la durée d’indemnisation est revalorisée et augmente de 25 %.
Ce nouveau de système sera effectif dès le 1er février pour les personnes ouvrant leurs droits après cette date. Les autres continueront de bénéficier de leurs droits jusqu’au 1er août, grâce au plancher minimal de 6 mois. On peut donc considérer donc que les effets de la réforme commenceront à se faire ressentir dès août 2023.
En revanche, le montant de l’indemnisation et les conditions d’accès ne sont pas modifiés. Cette nouvelle réforme ne concerne pas les départements d’Outre-mer mais aussi certaines professions : les marins, des pêcheurs, des dockers, des intermittents du spectacle et des expatriés.