Le spectacle est à la fois sur l’écran et sur la scène ?
Les regards sont principalement tournés sur l’écran. Pendant les transitions, quand je me déplace d’un instrument à l’autre on jette un coup d’œil pour voir ce qui se trame.
C’est une musique narrative ?
J’espère que c’est une musique sensible qui va générer une émotion. La narration est dans l’image, le son permet de s’évader. Elle est dans le travail collectif. Xavier, le monteur y a aussi contribué. Il a bien aimé le côté plus artistique du projet. D’ailleurs, on va retravailler ensemble avec 3 musiciens sur scène, des vieux potes toujours, et Alfred aux images. J’ai envie d’impulser ça comme si c’était un groupe.
Il y a une part d’impro dans l’interprétation ou c’est réglé comme du papier à musique ?
C’est entre les deux. Si c’était trop réglé je ne m’amuserais plus. C’est assez précis au pour les changements de séquences, mais assez élastique entre-temps. L’interprétation est liée à l’instant. Elle varie selon mon énergie, la taille de la salle et le volume sonore que ça dégage. C’est ça la magie du spectacle vivant.
A quel public s’adresse le spectacle ?
A tout public à partir de 6 ans. C’est un conte, mais il y a quand même un monstre qui peut faire peur aux touts petits. Ça marche aussi avec un public d’adultes. Il n’y a pas de paroles, donc ce n’est pas verbalisé particulièrement pour les enfants.
Chacun se fait son histoire en regardant les dessins. Le postulat de départ c’est un appel à la contemplation.