Soupçons de viol sur mineur: l’homme arrêté est un retraité domicilié à Cluses

Les enquêteurs de la police judiciaire d’Annecy ont mené l’enquête, avec une arrestation du suspect opérée le 15 novembre 2022.
Les enquêteurs de la police judiciaire d’Annecy ont mené l’enquête, avec une arrestation du suspect opérée le 15 novembre 2022.

Il était dans le viseur des policiers pour détention et diffusion d’images pédopornographiques, le voilà soupçonné de viol sur mineur. Un homme âgé de 62 ans, retraité et domicilié à Cluses, a fait partie d’un vaste coup de filet national, au cours duquel 48 personnes ont été arrêtées en France, mardi 15 novembre 2022.

Au départ, l’homme est soupçonné d’appartenir à un réseau de diffusion d’images, soupçons qui se sont confirmés lors de la perquisition effectuée à son domicile. L’examen de son ordinateur, qui n’est pas terminé, a révélé l’existence de « plus de 2 000 photos » à caractère pédopornographique, fait savoir le parquet d’Annecy.

Il ne reconnaît pas le viol

C’est ensuite au cours de l’audition de témoins de son entourage que l’affaire a pris une autre tournure : un membre de la famille de l’individu, toujours d’après le parquet d’Annecy, a expliqué aux enquêteurs de la police judiciaire avoir subi de la part du suspect un viol, lorsqu’il / elle était mineur(e). Les faits dateraient d’il y a « une quinzaine d’années ». Il pourrait s’agir d’un événement unique et non pas d’une série de faits, ce qui reste encore à déterminer.

Devant les enquêteurs, l’homme a reconnu le téléchargement des images pédopornographiques, mais pas les faits de viol. À l’heure d’écrire ces lignes vendredi 18 novembre, toutes les auditions de témoins n’avaient pas encore pu être réalisées par le pôle criminel d’Annecy. Les enquêteurs cherchent notamment à savoir si d’autres victimes potentielles existent dans cette affaire. Le suspect a été mis en examen pour viol incestueux sur mineur et détention d’images pédopornographiques. Il a déjà été condamné en 2012 pour des mêmes faits de détentions d’images illégales.

Remis en liberté

Présenté jeudi 17 novembre au parquet, l’homme a été remis en liberté sous contrôle judiciaire, dans l’attente de la suite de la procédure. Une remise en liberté que le parquet justifie par « l’ancienneté des faits » et la nécessité de vérifier certains éléments du dossier.