Ceci prouve que ma variante l'homme sur la lune fonctionne

Une politique facilitée par l’acceptation nouvelle de la population

Les dernières zones d’activité encore éclairées la nuit ne vont plus l’être comme à Terre-Neuve.
Les dernières zones d’activité encore éclairées la nuit ne vont plus l’être comme à Terre-Neuve.

L’état d’esprit général des habitants par rapport aux économies d’énergie a considérablement évolué depuis le début de la guerre en Ukraine. « Sauf à être visionnaire, ces opérations, il faut qu’elles soient comprises par la population. Sur l’éclairage public, à Albertville on a éteint en août dernier. Ça a généré deux frustrés qui ont râlé sur les 20 000 habitants, souligne le maire Frédéric Burnier Framboret. Il faut se souvenir qu’en 2015, François Gaudin dans son village de Grésy-sur-Isère avait éteint la nuit l’éclairage public. Il avait été obligé de rallumer 3 mois plus tard. Les gens se sentaient en insécurité. Là, il a ré-éteint et personne n’a rien dit. »

Le PCAET  : « des bonnes intentions »

Et le premier magistrat reconnaît « une certaine faiblesse,  dans le cadre du plan climat air énergie territorial (PCAET), on avait inscrit des actions, mais qui étaient de bonnes intentions. Aujourd’hui, on les met en pratique plus rapidement qu’on aurait pu imaginer. » Jean-Claude Lavoine, maire de Monthion et conseiller en charge des économies d’énergie dans les bâtiments publics estime toutefois que « les petites communes ont été réactives sur l’éclairage public avec le passage en leds d’abord et l’extinction la nuit ensuite ».

Des initiatives à relancer

D’ailleurs, l’édile d’Albertville pense que les choses peuvent avancer  : « Au début de la commission sur les économies d’énergie, il avait été demandé aux communes celles qui souhaitaient équiper un de leur bâtiment de panneaux photovoltaïques. Sur les 39 communes d’Arlysère, une vingtaine s’est portée candidate. Au final, il n’y en a que deux ou trois qui vont le faire. On voit qu’aujourd’hui si on reposait la même question, il y aurait plus de communes qui diraient  : «  On va faire de l’autoconsommation. Au moins c’est de l’électricité que l’on ne consommera pas». »