La bourrellerie est un art qui se perd. Pour Laura Pelloux, l’idée même qu’on oublie cette pratique ancestrale et riche de savoir-faire, est un crève-cœur. Pour elle ce métier s’est pourtant présenté comme une évidence. « Petite, je vivais sur les hauteurs de Saint-Gervais et j’avais un arrière-grand-oncle qui avait une ferme. Il faisait encore tous ses foins avec les chevaux. C’est comme ça que j’ai découvert le métier. Il allait faire réparer ses harnais une fois par an à Thônes chez un bourrelier : un certain Hippolyte Lathuille. J’avais été impressionnée par l’atmosphère des lieux et de ce métier, qui pour moi n’existait plus ». Depuis toujours, Laura aime les chevaux, les ânes et a l’habitude de bricoler du cuir pour fabriquer leurs harnais. Après un cursus scolaire classique, dans une filière générale, elle cherche à se former en tant que bourrelière. «
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