Le 15 novembre 2022, la population mondiale atteindra les 8 milliards d’individus

En 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept.
En 250 ans, la population mondiale a été multipliée par sept. - Photo d’illustration (Unsplash)

Le 15 novembre 2022, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards de personnes, selon les Nations Unies. Cette croissance sans précédent est due à l’augmentation progressive de la durée de vie humaine grâce à l’amélioration de la santé publique, de la nutrition, de l’hygiène personnelle et de la médecine. C’est aussi le résultat de niveaux de fécondité élevés et persistants dans certains pays.

Alors qu’il a fallu 12 ans à la population mondiale pour passer de 7 à 8 milliards, il faudra environ 15 ans – jusqu’en 2037 – pour qu’elle atteigne 9 milliards, signe que le taux de croissance global de la population mondiale ralentit.

Selon les prévisions du Département des affaires économiques et sociales de l’ONU, la population mondiale croît à son rythme le plus lent depuis 1950. Elle devrait atteindre 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050, culminant à environ 10,4 milliards de personnes dans les années 2080 avant de se stabiliser à ce niveau jusqu’en 2100.

Impact du Covid-19

L’espérance de vie mondiale à la naissance a atteint 72,8 ans en 2019, soit une amélioration de près de 9 ans depuis 1990. De nouvelles réductions de la mortalité devraient se traduire par une longévité moyenne mondiale d’environ 77,2 ans en 2050. Pourtant, en 2021, l’espérance de vie dans les pays les moins développés accuse un retard de 7 ans par rapport à la moyenne mondiale.

La pandémie de Covid-19 a affecté les trois composantes de l’évolution démographique. L’espérance de vie mondiale à la naissance est tombée à 71 ans en 2021. Dans certains pays, les vagues successives de la pandémie peuvent avoir produit des réductions à court terme du nombre de grossesses et de naissances, tandis que pour de nombreux autres pays, il existe peu de preuves d’un impact sur la fécondité niveaux ou tendances.

Analyse par les Nations Unies

Les pays ayant les niveaux de fécondité les plus élevés ont tendance à être ceux dont le revenu par habitant est le plus faible. Au fil du temps, la croissance démographique mondiale est donc devenue de plus en plus concentrée dans les pays les plus pauvres du monde, dont la plupart se trouvent en Afrique subsaharienne.

Même si la croissance démographique amplifie l’impact environnemental du développement économique, la hausse des revenus par habitant est le principal moteur des modes de production et de consommation non durables. Les pays dont la consommation de ressources matérielles et les émissions de gaz à effet de serre par habitant sont les plus élevées sont généralement ceux où le revenu par habitant est le plus élevé, et non ceux où la population augmente rapidement.