Ils ne veulent surtout pas casser l’ambiance, mais ils entendent bien alerter sur les conséquences que la renaturation de l’Aire pourrait avoir sur leurs activités d’agriculteurs. Martin Guilland (GAEC Les champs d’Aire) et Xavier Chardon (La ferme sur la côte) exploitent des terres, tout près du cours d’eau.
« On ne va pas se mentir, la renaturation implique un élargissement du lit de la rivière, redoute le premier. Nous craignons un grignotage de nos terres. L’agriculture locale n’a déjà pas été épargnée par l’urbanisation galopante, qui nous a fait perdre beaucoup de terrain. »
Le second précise qu’ils n’ont « rien contre les aménagements. Nous sommes nous-mêmes des usagers, notamment à vélo, mais il faut que les gens aient conscience que les bords de l’Aire ne sont pas un espace vide. »
Martin Guilland et Xavier Chardon ont rejoint le groupe de concertation autour de la renaturation de l’Aire pour faire entendre leurs voix.