À Curiox, le centre d’art et de rencontres d’Ugine, la communauté de communes et le Département ont signé la quatrième génération de contrats départementaux, pour un montant s’élevant à 7,4 millions d’euros pour Arlysère, répartis de 2022 à 2028. Anciennement appelés « contrats territoriaux de Savoie », ces contrats servent à « simplifier le catalogue de subventions » du Département vers les autres territoires, selon Hervé Gaymard, président du conseil départemental.
En tout, 200 projets ont été prévus par les communes, Arlysère et le Département, répartis dans douze catégories. Chacune de ces catégories a reçu une sous-enveloppe spécifique. « Un tiers du budget sera consacré au développement durable et à l’adaptation au changement climatique, à travers la mobilité douce par exemple. Les deux tiers restants iront au service à la personne et aux équipements », explique Martine Berthet, sénatrice de Savoie et référente de ces contrats.
La plus grosse de ces sous-enveloppes est consacrée à la culture : un million d’euros au total. Parmi les projets les plus emblématiques, le Dôme théâtre, les Amis du cinéma et le Grand Bivouac d’Albertville, ou encore le centre Curiox où s’est déroulée la signature, ont reçu des financements de la précédente vague de contrats départementaux et en recevront encore. En ce qui concerne les autres volets de ces contrats, « les douze types d’actions choisis par Arlysère existent pour être au plus proche des besoins des territoires », déclare Martine Berthet.
1,2 million d’euros par an pour des projets variés
Ces projets s’inscrivent de manière concrète dans la vie des habitants, selon Franck Lombard, président d’Arlysère : « Avec ce contrat, nous mettrons en place un chargé de mission hydrogène (dans le cadre du projet d’implantation de stations de recharge à hydrogène, NDLR) ou des voies cyclables pour optimiser la transition énergétique. Il y a aussi des constructions d’écoles ou des rénovations lourdes, comme pour celle du Val des Roses à Albertville. » En outre, les communes peuvent utiliser ces fonds pour des acquisitions foncières qui servent ensuite à des associations : Franck Lombard cite l’exemple des Jardins de Cocagne d’Albertville.
Les financements doivent aussi accompagner la mise en place de maisons de santé – la prochaine est prévue à Notre-Dame-de-Bellecombe - ou encore des restructurations de centres de villages, comme à Beaufort. « Cela permet d’accompagner des projets pas du tout accompagnés par ailleurs, précise le président d’Arlysère. On a 1,2 million d’euros par an pour les financer. »
D’après Martine Berthet, référente de ces contrats, les financements demeurent adaptatifs selon les projets présentés.
« L’agglo et les communes présentent des projets, explique Martine Berthet, sénatrice de Savoie et référente des contrats départementaux, puis le Département vérifie qu’ils correspondent au critères que nous avions prédéfinis ensemble. Ensuite, on débloque la somme au sein de la sous-enveloppe qui correspond au projet. »