Maître d’ouvrage du chantier, ATMB réalise ses travaux afin de prévoir l’avenir. Ainsi, cet élargissement de la route rendra possible la circulation à double sens sur cet axe. Ce qui n’est actuellement pas possible, en cas de fermeture du tunnel des Chavants, lors d’un incident, par exemple. Actuellement, si cela se produisait, l’accès vers Chamonix et l’Italie serait alors interrompu. À terme, si cette situation se présentait, il serait donc possible de basculer la circulation montante sur la portion de route actuellement en travaux. Le concessionnaire rappelle que ce sont 14 000 véhicules légers et 2 000 poids lourds qui circulent par jour sur cet axe.
50 km/h dans le tunnel
Durant les six phases de chantier, le tunnel des Chavants (long de 1 015 mètres) est mis en double sens, ce qui nécessite de limiter la vitesse des véhicules à 50 km/h dans les deux sens de circulation (un radar de vitesse a d’ailleurs été placé) et de respecter une interdistance de cent mètres entre chaque véhicule.
Avec une route située à peine à vingt mètres de la voie SNCF, cela implique d’autres contraintes pour le chantier. « Nous réalisons les minages uniquement en soirée, après le passage du dernier train. Un agent de la SNCF nous accompagne et passe avant et après chaque mine. Nous avons également placé des capteurs qui contrôlent en permanence le terrain et la montagne. » Si onze micro-minages ont lieu cette année, un seul est prévu l’an prochain au niveau du viaduc. Sans doute le plus complexe à réaliser.