De l’avis de Nathalie Bouvet, de l’agence Bouvet-Cartier à Annemasse (notamment spécialisée dans l’investissement locatif), l’effet de contagion dû à la proximité d’Annemasse avec Genève fera encore les beaux jours des investisseurs immobiliers, dans les années à venir. « On a aujourd’hui une demande présente avec des candidats à la location qui présentent de beaux profils, qui veulent se rapprocher des moyens de transport pour se rendre en Suisse, et qui disposent pour le faire d’un pouvoir d’achat conséquent. Que ce soit dans l’existant ou le neuf, tout trouve preneur pour le moment. Le neuf se loue très vite notamment, car c’est attractif pour les locataires. »
Selon l’experte immobilière, tant que l’activité économique genevoise se maintient et que le besoin en main-d’œuvre frontalière se fera ressentir, la courbe ne s’inversera pas.
Un prix qui ne rebute pas les investisseurs
Même si à Annemasse, le prix à l’investissement (neuf ou ancien) reste plus élevé qu’ailleurs, notamment du fait de la présence d’au moins un travailleur frontalier dans la quasi-totalité des dossiers à la location (de l’ordre de 80 % environ), la pression immobilière qui régit ce marché micro-local (à l’échelle de la ville), offre des garanties pour les promoteurs ou particuliers qui souhaitent investir dans la pierre.
« Ils ont la quasi-certitude que le logement sera loué, donc c’est un critère intéressant pour tout investisseur », souligne Nathalie Bouvet.