Très pratiqué outre-manche, d’où il est originaire, le dog dancing (ou obé rythmée) connaît beaucoup de succès dans certaines régions de France, notamment dans le Nord. Mais en Haute-Savoie, cette discipline où un binôme humain-chien évolue en musique et en rythme, est très peu pratiquée, donc méconnue. C’est l’occasion pour la Cecra (Club d’éducation canine de la région annécienne) de la faire découvrir au public le temps d’un week-end. « Le dog dancing allie deux objectifs : se faire plaisir tout en éduquant son chien. Discipline ludique et spectaculaire, il s’agit avant tout d’éducation canine. Le chien est sollicité physiquement et mentalement, tout en restant attentif à son maître » explique Françoise Simonetto, la secrétaire du club.
Toutes les races de chien
Toutes les races de chiens peuvent devenir des adeptes et même des champions du dog dancing, qu’il s’agisse de golden retriever, malinois, caniches, chihuaha, et bâtards. Tous peuvent y arriver. Avec du temps et de la patience, et surtout en respectant la morphologie et l’endurance de chaque animal. Le plus important étant la relation de confiance entre le chien et son maître, couplé avec un entraînement tout en douceur. « On travaille tous les jours, on leur fait faire des petits tours, des enchaînements simples mais structurés. Pour que ça fonctionne bien, il faut commencer l’éducation très tôt, de préférence quand ils sont chiots. Mais même avec un chien plus âgé, le dog dancing est toujours possible » continue Françoise Simonetto.
Cette pratique permet au chien de canaliser son énergie tout en créant des liens très forts avec son maître.
Communion entre le maître et son chien
Deux types de dog dancing, reconnus par la Société centrale canine comme sport officiel sont répertoriés :
– Le heelwork to music (HTM) : le chien doit rester constamment à proximité de son maître entre 15 et 50 cm. Il va évoluer dans dix positions imposées, dans quatre directions possibles et à des vitesses variables. La discipline mise sur l’union et la coordination-
– Le freestyle : Il s’agit là de créer et de réaliser un enchaînement de tours d’obéissance. Le travail à distance est autorisé et permet plus d’originalité et de liberté dans les figures et la chorégraphie.
Lors d’une compétition, les juges ciblent le côté artistique de la présentation, la technique, mais aussi la communion entre le maître et le chien.
A Douvaine seront présentes Alexandra Creusot, dont le palmarès est impressionnant, et Alyson Gaume, de Saxel, championne du monde par équipe, qui concourra avec Magnum, son rottweiler de 6 ans.
Le grand prix de France et le championnat de France Dog Dancing 2002 se tiendront à la Bulle de Douvaine samedi 29 et dimanche 30 octobre. Novices, intermédiaires et avancés, soit un total de 58 concurrents, viendront présenter leur chorégraphie, avec leur chien, de 9h15 à 12h puis de 13h30 à 16h30. La remise des prix aura lieu le dimanche à 17h15. L’entrée est gratuite.