Aix-les-Bains : au Bernascon, les travaux de l’aile nord sont encore en suspens

Dans une aile du Bernascon, les travaux sont restés en suspens.
Dans une aile du Bernascon, les travaux sont restés en suspens.

Sur le côté du bâtiment entièrement rénové, l’aile nord du Bernascon est encore bien en travaux, avec certaines fenêtres murées et la façade à nu. Cette zone, ainsi que tout le rez-de-chaussée et le premier étage de la partie sinistrée du bâtiment, appartient à la Ville d’Aix-les-Bains depuis 1960. Elle possède au total 25 % du Bernascon. Si seule cette partie est encore en chantier, c’est qu’un projet doit y voir le jour : depuis quelques années, la Ville veut vendre à un promoteur. « On préfère attendre que le promoteur ait commencé à aménager pour discuter avec lui avant de continuer les travaux de copropriété sur cette partie. On ne va pas refaire la toiture si au final le promoteur veut refaire l’isolation de cette toiture de son côté », explique Jean Feaz, le président du conseil syndical du Bernascon.

De futurs logements

Avant l’incendie, la Ville avait installé dans ces locaux le conseil des Prud’hommes, depuis relogé rue Isaline, et des clubs de sport (judo, boxe, taekwondo et club de tir), relogés dans l’actuel dojo du boulevard Lepic. Demain, la Ville veut donc se séparer de ces bâtiments. « On veut vendre tous les lots en bloc à un promoteur, explique le maire d’Aix-les-Bains, Renaud Beretti. La surface totale est de 1 800 m2. » Le but : les transformer en logements. Un cahier des charges a ainsi été réalisé et c’est « la qualité du projet » qui primera pour choisir l’acquéreur. « On veut que le projet soit en harmonie avec le reste du bâtiment, et on veut que le second critère soit la taille des appartements : on privilégie les T3 ou plus. »

En plus de donner une nouvelle vie au Bernascon, cette cession des bâtiments permettra bien sûr à la Ville de bénéficier des recettes de la vente.

Mais quand aura-t-elle lieu ? Au conseil syndical, on s’impatiente. Le sujet est dans les tiroirs depuis « au moins 4 ans ». « On aurait préféré qu’ils fassent cela il y a deux ans pour faire tous les travaux en même temps, avoue Jean Feaz. Les gens sont enfin un peu au calme maintenant et on va encore avoir des travaux, c’est dommage… » Pour Renaud Beretti, la durée de ce projet est indépendante de la volonté de la municipalité. « Ça n’a pas été facile pour un acquéreur de se prononcer avec le Covid. Et en plus de cela, on veut vendre selon nos deux critères : un projet qualitatif et des grands logements. Jusqu’à présent, on n’a pas trouvé le candidat idéal. »