Le vice-président à la Région Éric Fournier est intervenu sur la partie transports et mobilité, rappelant que les transports émettent 68 % des oxydes d’azote et 15 % des particules fines. D’où l’importance, selon lui, de l’amélioration de la voie ferrée qui traverse toute la vallée. Mais il s’inquiète de la bonne tenue des travaux et de l’accord conclu pour un montant de 170 millions d’euros avec l’État et la SNCF. « Je crains que l’on ne soit plus à 170 millions. À chaque réunion avec la SNCF on prend 50 millions de plus ! » Il demande donc au préfet de faire en sorte que le calendrier soit tenu. Il s’interroge également sur les résultats attendus à la fin : « Combien de trains verrons-nous en plus ? Pour quel cadencement ? » Des réponses que la SNCF n’apporterait pas pour le moment. En tant que maire de Chamonix et président de la communauté de communes il insiste sur les investissements nécessaires sur la ligne Saint-Gervais – Vallorcine (Mont-Blanc Express).
Il fait remarquer que le fait de limiter la vitesse à 110 km/h sur l’autoroute en hiver a des effets bénéfiques sur la baisse des polluants et pose de nouveau la question : « Pourquoi ne pas garder les 110 km/h toute l’année ? C’est une mesure qui ne coûte rien en plus et elle pourrait être rapidement mise en place. »
Le Fonds Air Industrie, lui, a permis d’aider quarante-deux entreprises à rénover leurs installations.
Jean-Philippe Mas rappelle la mise en service de l’unité de valorisation qui permet de récupérer la chaleur émise par l’incinérateur de Marignier pour chauffer plusieurs quartiers de Cluses et de Scionzier. « Ce sont 4 500 tonnes de CO2 qui ne partiront pas dans l’air, ce qui correspond à 2 500 véhicules en moins. »
