La CGT insiste : c’est 10 %, ou rien. Après une nuit de négociations, le représentant de la CFDT chargé de la négociation des salaires chez TotalEnergies a annoncé, ce vendredi 14 octobre, qu’un compromis avait été trouvé. Le groupe propose une augmentation des salaires de 7 % ainsi qu’une prime allant de 3 000 à 6 000 euros. La CFDT, ainsi que la CFE-CGE, doivent encore soumettre cette offre à leurs adhérents, dans l’après-midi.
La CGT, qui a quitté la table des négociations pendant la nuit, dénonce une « mascarade » et reconduit la grève ce vendredi sur les sites cinq engagés dans le mouvement.
Selon le ministère de la Transition énergétique, 29,1 % des stations-service manquaient d’un ou de plusieurs carburants, jeudi à 17 heures. Au total, cinq raffineries françaises sur huit sont partiellement ou totalement affectées par le mouvement de grève.
Des propositions « largement insuffisantes »
Après de longues heures de négociations, les représentants de la CGT ont quitté la table vers deux heures du matin, vendredi. « Les propositions qui sont sur la table sont largement insuffisantes », a déclaré Alexis Antonioli, le secrétaire général CGT de la plateforme TotalEnergies de Normandie.
Le syndicat, à l’origine de la grève qui a commencé le 27 septembre, réclame une augmentation générale des salaires de 10 %, « c’est l’inflation plus le partage de richesses, puisque chez Total, l’entreprise se porte bien et les actionnaires ont été servis depuis longtemps », a rappelé Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, sur franceinfo.