En 1999, lorsque l’incendie a ravagé le tunnel du Mont-Blanc, les investissements ont été principalement réalisés pour sécuriser l’ouvrage, en vue de sa réouverture au public : lumières bleues, caméras de surveillance, refuges de sécurité etc. Mais le génie civil avait été le grand oublié de cette réfection. « Le tunnel a maintenant une soixantaine d’années et donc pour en garantir sa pérennité dans le temps, il est nécessaire d’y réaliser des travaux de grande ampleur, car c’est un axe majeur de circulation entre la France et l’Italie », souligne Grégory Schwarschaupt.
Fermeture de plusieurs mois
Après la fermeture de 21 jours cette année, le tunnel sera fermé à la circulation durant plusieurs semaines, voire plusieurs mois, en 2023 et 2024. La raison de ces fermetures prolongées ? La réfection de la voûte du tunnel sur 1,2 kilomètres au centre de l’ouvrage, après que des dégradations ont été constatées par les équipes techniques du tunnel.