Avec son animal de compagnie jusque dans la mort
Avoir le choix d’être enterré avec les cendres de son animal de compagnie, le texte de la proposition de loi qui vise à permettre : « à tout particulier, qui énonce expressément ce choix de son vivant, lors de son inhumation dans un cimetière communal, de faire entreposer à ses côtés, au sein de son cercueil, avant la mise en bière, l’urne cinéraire de ses animaux », avait été rédigé en février 2022 et se voyait accompagné par une pétition pour soutenir cette volonté lancée par l’association « Cookie Cat Cies ».
À l’époque, porté par Loïc Dombreval député LREM, le projet trouvait son origine dans la mésaventure d’une vieille dame. Le député expliquait alors : « L’idée de cette petite loi est née de la triste histoire d’une vieille dame en Gironde qui souhaitait que l’urne de son animal soit présente dans son cercueil et ça lui a été refusé ». Décision qu’il avait jugée indigne, tant il mesurait l’importance et l’attachement des personnes à leur animal de compagnie. « Cette petite loi a une grande valeur symbolique. Elle est conforme à la relation entretenue entre les humains et leur animal de compagnie. »
Dans ce sens, un projet de loi présenté cet automne
Pétition qui compte déjà plus de 40 000 signatures et qui relance la proposition et sa présentation à l’automne de cette année. L’association bordelaise Cookie Cat Cies a d’ores et déjà prévu une manifestation de soutien le 15 octobre à 14 h à Bordeaux. Elle l’accompagne d’une opération « carte postale », qui, elle, a déjà débuté. « Le but est de prolonger la pétition et d’envoyer ces cartes à l’Assemblée pour montrer aux députés que le mouvement est soutenu », remarque Sophie Llado la présidente.
Interdit ici, autorisé ailleurs
Si cette inhumation avec son animal préféré est encore aujourd’hui interdite en France, il est permis dans des pays comme la Suisse, l’Allemagne ou encore au Royaume-Uni.