Ferney-Voltaire : Mamy, une restauratrice ambassadrice de l’Asie dans le Pays de Gex

Mamy a 8 petits-enfants, auxquels elle ajoute ceux de ses neveux et nièces, qui lui sont tout aussi chers, soit au total une vingtaine de bambins. Ceux qui ne l’appellent pas Mamy la nomme Jeune Tante, terme de respect affectueux de la culture laotienne qu’utilisent également les visiteurs venus lui rendre hommage.
Mamy a 8 petits-enfants, auxquels elle ajoute ceux de ses neveux et nièces, qui lui sont tout aussi chers, soit au total une vingtaine de bambins. Ceux qui ne l’appellent pas Mamy la nomme Jeune Tante, terme de respect affectueux de la culture laotienne qu’utilisent également les visiteurs venus lui rendre hommage.

On l’appelle chaleureusement Mamy, nom qu’elle a donné à son restaurant de Bois Candide, à Ferney. Sans fard, en toute gentillesse, elle a accepté de nous raconter son histoire.

Mamy, comment être vous arrivée en France ?

J’avais une vingtaine d’années quand j’ai quitté en 1975 mon pays bouleversé par la guerre civile pour me réfugier, avec mon mari, en Thaïlande, à Nong Khai.

Nous laissions derrière nous, confié à des proches, un enfant en bas âge trop fragile pour risquer cette aventure. Après avoir traversé le Mékong, nous avons été accueillis dans un camp, où se trouvaient des gens de diverses nationalités, Laotiens, certes, mais aussi Vietnamiens, Cambodgiens, Chinois, cantonnés dans des cabanes en bambous de deux mètres sur deux…

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