Obtenir de meilleures conditions de travail et de rémunération
Quand leur société TotalEnergie engrange des profits astronomiques en cette année 2022 avec la hausse du prix des carburants, les salariés disent attendre de meilleures conditions de travail et notamment de meilleurs salaires.
Suite aux mouvements de l’été, en juin et juillet sur la même base de réclamation, le syndicat CGT revient alors à la charge avec une nouvelle période de grève pour revendiquer la hausse des salaires.
Trois journées de mobilisation dans tous les sites pétroliers du groupe dont notamment : la bio-raffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), les raffineries Normandie au Havre, de Donges (Loire-Atlantique), Carling (Moselle), Feyzin (Rhône) et Oudalle (Seine-Maritime), ainsi que les dépôts de carburants de Grandpuits (Seine-et-Marne), et de Flandres (Nord).
L’objectif est d’obtenir une augmentation des salaires immédiate de 10 %, le dégel des embauches et un plan massif d’investissement. « Une partie des employés touche des salaires extrêmement faibles et il y a besoin de les revaloriser à hauteur de ce que le groupe dégage comme bénéfices », a souligné Benjamin Tange, un des responsables syndicaux CGT.
La menace de blocage plane sur le mouvement
Apparemment suivi par 80 % des salariés, notamment à La Mède, le mouvement de grève s’appuie sur un levier puissant, le blocage de l’approvisionnement des stations-service : « On appelle à ne sortir aucun produit des raffineries et de la pétrochimie, là où la CGT est implantée » a affirmé le délégué syndical. À la Mède, cela se traduit par « le blocage de toutes les entrées et sorties de produits de la raffinerie ».
« Contactée, la direction du groupe a indiqué avoir, en prévision du mouvement, « anticipé les mesures logistiques nécessaires afin de pouvoir approvisionner normalement son réseau de stations-service et ses clients », indique 20minutes.fr dans son article.
