Pascal Sauge, adjoint aux travaux, fait le même constat que les habitants de la tour HLM Les Champs longs : « Les véhicules qui s’encastrent sont de plus en plus des engins de location de type estafette. Les conducteurs ne se rendent pas compte de la hauteur des véhicules. Les chauffeurs de camions professionnels ont compris. Au début, il y avait même eu un bus. Il avait fallu dégonfler les pneus pour le sortir. »
À toutes fins utiles, l’élu rappelle que l’avenue Lucie-Aubrac, parallèle à la rue de l’Île-de-France, permet de rejoindre le rond-point du Beulet, sans avoir à se poser de questions de gabarit.
Une chose est sûre : le portique en service entre 2018 et 2020, du moins quand il n’était pas en maintenance, ne sera pas remis. « Il a été réparé jusqu’au moment où ce n’était plus possible, constate Pascal Sauge. En racheter un coûterait une fortune et il serait de nouveau arraché au bout de deux jours. »
La Ville, en collaboration avec le Département étant donné que l’avenue du Maréchal-Leclerc (D1206) passe sur le pont, travaille donc sur une solution technique plus durable. L’idée serait de gagner une cinquantaine de centimètres de hauteur en creusant sous la route actuelle, de manière à ce que les estafettes puissent franchir l’obstacle. « Les marges de manœuvre sont minimes, relève l’adjoint aux travaux. Des sondages vont être réalisés pour voir ce que les piles du pont pourraient supporter. »
Le pont « ne peut pas s’écrouler »
L’élu rassure en tout cas sur la solidité de l’édifice : « L’infrastructure est régulièrement inspectée, elle ne peut pas s’écrouler. Seul l’habillage du pont est endommagé. »
