Après l’annonce d’une « mobilisation partielle » par Vladimir Poutine, la ruée sur les billets d’avion pour quitter la Russie

Tous les vols à destination d’Istanbul sont complets jusqu’à samedi.
Tous les vols à destination d’Istanbul sont complets jusqu’à samedi. - Photo d’illustration - Wikimedia Commons

Quelques heures à peine après l’annonce d’une mobilisation partielle de la population par Vladimir Poutine, les Russes semblent vouloir quitter le pays, avec une ruée enregistrée sur les sites des compagnies aériennes, ce mercredi 21 septembre.

Pour le moment, la mobilisation concerne 300 000 réservistes, des Russes ayant « déjà servi » et qui ont « une expérience pertinente ». Mais, selon le ministère de la Défense, un total de 25 millions de personnes sont mobilisables pour rejoindre les forces russes.

Selon l’outil statistique Google Trends, qui permet de connaître la fréquence à laquelle un mot est tapé sur Google, les recherches avec les termes « billets » et « avion » ont plus que doublé depuis l’allocution de Vladimir Poutine. La requête « quitter la Russie » a quant à elle été réalisée 100 fois plus dans la matinée qu’en temps normal.

Tous les vols épuisés ce mercredi

Parmi les principales destinations recherchées se trouve la région de Belgorod, frontalière au nord-est de l’Ukraine. Selon le site Aviasales, particulièrement populaire en Russie pour acheter des billes d’avions, les vols directs vers les destinations les plus proches, telles que l’Arménie, l’Azerbaïdjan, la Géorgie ou le Kazakhstan, sont tous épuisés pour la journée de mercredi.

Les vols en direction d’Istanbul, avec la compagnie Turkish Airlines, sont quant à eux complets jusqu’à samedi. Pour rejoindre Belgrade, en Serbie, les prochains vols disponibles sont affichés pour le lundi 26 septembre.

Avec cette envolée de la demande, les prix des billets d’avion ont fortement augmenté. Selon le média russe The Village, le vol Moscou-Erevan le moins cher commençait à 107 000 roubles, soit 1 750 euros. C’est cinq fois plus que les prix habituels.