Quand Bric et Broc a atterri à Taninges il y a 28 ans, il y a une part de hasard qui a joué. En effet, Roger Gaudin avait d’abord repéré un bâtiment à Bonne, où il y avait plus de passage. Mais la mairie de l’époque avait fait valoir son droit de préemption. Il s’est donc rabattu sur le hangar de la route de Samoëns. Puis pendant deux ans, il a écumé les ventes aux enchères et les faillites de la région afin de pouvoir proposer un nombre important d’objets dès l’ouverture puisque « si tu n’as rien à vendre, les clients désertent ».
Juste avant d’ouvrir la brocante, il tenait un restaurant à Taninges. Il a eu cette idée à force d’écumer les salles des ventes, accumulant des objets dans le garage : « j’aimais bien acheter des choses pour moi, mais dans quel but ? Je ne disais rien à personne. Ma femme en était malade ».