La première difficulté à avoir en tête pour les néo-Chablaisiens : un coût de la vie élevé. Un élément à garder à l’esprit, surtout pour la recherche de logement.
Pour le logement, s’armer de persévérance
Si elles sont rares, les annonces des particuliers sont les plus grandes chances de trouver un toit dans le Chablais. En agence, la concurrence est rude et sans salaire suisse, difficile de voir son dossier aboutir. En s’éloignant des grandes villes, les prix peuvent être plus modérés.
En plus des sites traditionnels, vous pouvez demander conseil dans les groupes Facebook Vivre à Thonon ou encore Evian-les-Bains, entraide partage et bons plans.
Santé : les alternatives
De nombreux médecins traitants n’acceptant plus de nouveaux patients, il peut parfois être utile de s’éloigner des centre-villes, de chercher dans les petites communes voisines qui ouvrent leur maison de santé ou de passer par le bouche-à-oreille. Pour les urgences, en plus des hôpitaux du Léman, on peut se rendre au Centre médical du Chablais, à Thonon. Accueillants de nombreux praticiens, le Centre devrait prendre de l’ampleur avec un second bâtiment en décembre. SOS Médecins Thonon-Chablais se déplace aussi autour de Thonon 24h/24 et 7j/7. Ils accueillent également sur rendez-vous.
Des écoles nombreuses
La plupart des communes ont une école. Au total, il y en a 82 dans le Chablais. Au collège, les options se réduisent. Avec deux collèges privés et deux collèges publics, Thonon concentre le plus d'établissements. Evian en accueille deux. Les enfants du plateau de Gavot peuvent se rendre à Saint-Paul en Chablais, ceux de la vallée d'Abondance à Abondance et ceux de la vallée d'Aulps à Saint-Jean-d'Aulps. Dans le Bas-Chablais, Douvaine et Bons-en-Chablais accueillent les collégiens.
Aujourd’hui, pour aller au lycée il faut se rendre à Thonon ou à Evian pour rester dans un établissement public. A Douvaine, un nouveau lycée doit voir le jour d’ici 5 à 8 ans.
Pour les études supérieures, en dehors des études en soins infirmiers, de l’école hôtelière et de quelques BTS, il faudra quitter le territoire.
Transports, la voiture encore centrale
La voiture est souvent synonyme de bouchons pour les trajets quotidiens. Avec des fréquences relativement étendues, le Léman express, accessible jusqu’à Evian à l’Est, permet de les éviter. Pour y accéder, un nouveau parking relais a vu le jour à Evian, un autre aux tarifs plus élevés existe à Thonon. A Perrignier et Bons-en-Chablais, se garer est encore gratuit.
Les pistes cyclables se développent lentement mais sûrement. Aujourd’hui peu denses, les réseaux de bus (Start côté Thonon, et Evad côté Evian) vont eux aussi se développer dès 2023.
