Des propos qui font polémiques
Début septembre, peu après le bombardement d’une maternité en Ukraine, Ségolène Royale, ancienne ministre candidate à l’élection présidentielle et chroniqueuse sur BFMTV, tient sur cette même chaîne de télé, des propos qui font polémique parce qu’elle s’interroge sur les crimes de guerre en Ukraine et sur leur utilisation par le pays comme « propagande de guerre par la peur » et pour interrompre le processus de paix. Mettant aussi maladroitement en doute la réalité des conséquences du bombardement de la maternité de Marioupol en mars et du massacre de Boutcha.
Face à la très vive réaction politique et sur les réseaux sociaux qui s’est élevée, elle s’est excusée expliquant qu’elle n’avait pas nié les crimes de guerre, que si elle avait pu laisser croire « qu’il n’y avait pas eu de victimes », c’était une erreur « Je le reconnais, et je m’en suis excusée auprès des victimes ».
Ségolène Royal virée de l’antenne
Cela eut pu s’en arrêter là. Mais, Ségolène Royal, invitée à s’expliquer dernièrement sur l’antenne de BFMTV, a fait faux bon à la chaîne. Ce qui n’a pas été du goût de Marc-Olivier Fogiel son patron. Il a annoncé, invité dimanche 11 septembre 2022 de « C Médiatique » la nouvelle émission de France 5, avoir écarté de l’antenne la femme politique et chroniqueuse. « Elle s’était engagée à revenir (pour expliquer ses propos), finalement elle ne l’a pas fait, elle l’a fait sur une chaîne concurrente. Ce qui n’est pas le problème. Il se trouve simplement qu’elle a planté le rendez-vous dans lequel elle était supposée venir s’expliquer. »
Dès lors, à ses yeux « le lien de confiance est rompu. Entre ses propos particuliers et (le fait) qu’elle ait disparu alors qu’elle devait venir, moi j’estime que pour le moment, le lien de confiance est rompu ».
