Le loup
« On voit des loups la journée, partout. Il n’y a pas une semaine sans qu’un agriculteur ait vu un loup à 50 mètres de sa ferme », s’alarme Marie-Louise Donzel-Gonet. Une situation anormale, selon l’agricultrice, qui estime que le canidé devrait « être sauvage, se cacher, vivre la nuit », alors qu’actuellement « il s’approche des gens, des troupeaux, des maisons, il n’a même pas peur ». Son point de vue sur ce sujet clivant : il faut une régulation de l’espèce pour préserver le pastoralisme. « Il y a déjà beaucoup de moutonniers qui quittent les alpages. Aujourd’hui, on n’en a pas conscience, mais dans 10 ans, vous allez voir ce que vont être nos montagnes. »