Le slogan bien connu « Ce n’est pas Versailles ici », prôné par TotalEnergie dans ses spots publicitaires et où un père tente d’habituer son fils à moins consommer, va bientôt directement s’appliquer aux publicités lumineuses qui fleurissent un peu partout dans nos villes.
Désormais une même règle pour tous…
Jusqu’à aujourd’hui, la règle était l’extinction de ces panneaux publicitaires entre 1 h et 6 h du matin. Mais différemment en fonction de la taille des villes. À partir du 21 septembre 2022, un nouveau décret va harmoniser ces règles en vigueur.
Pas si sûr
Sauf qu’encore une fois, il y aura des exceptions. Celles dans les gares et les aéroports ne devraient pas être concernées…
Mais sans doute au final, quelques économies
Malgré les particularités, les économies d’énergies effectuées avec ces affichages devraient être sensibles. Les chiffres donnés par l’Ademe, Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie en éclairent la teneur : un panneau publicitaire de 2m2 consomme 2 049 kWh/an, soit la consommation moyenne annuelle d’un ménage pour l’éclairage et l’électroménager (hors chauffage). Plus encore conjuguées à celles d’éteindre l’éclairage public dans de plus en plus en plus de communes, l’éclairage dans les commerces, les supermarchés, centres commerciaux, ou encore de fermer les portes des magasins et locaux climatisés.
Mais sans doute insuffisantes. Notamment quand on apprend dans le même temps, que la proposition de la Convention citoyenne pour le climat d’interdire les écrans de vidéo publicitaires dans l’espace public, les transports en commun et dans les points de vente, a été rejetée.
Pour rappel
La consommation électrique française en 2020 était de 460TWh, soit 1 260 274 MWh en moyenne par jour. Sachant qu’un terawatt est égal à 1 million de mégawatts et 1 megawatt à 1000 kilowatts (soit 1 terawatt égal 1 milliard de kilowatts).
Prenez vos calculettes…