Crise du logement : le canton de Genève devra-t-il réduire son développement ?

Ceux qui cherchent actuellement un logement doivent s'armer de patience à Genève. Cela fait dix ans qu'il n'y avait plus eu aussi peu de logements libres (selon Raiffeisen Suisse). © DRK
Ceux qui cherchent actuellement un logement doivent s'armer de patience à Genève. Cela fait dix ans qu'il n'y avait plus eu aussi peu de logements libres (selon Raiffeisen Suisse). © DRK

Plus il y a de logements à Genève, moins il y a de déplacements transfrontaliers. C’est ce qu’a notamment mis en avant récemment Antonio Hodgers, conseiller d’Etat à la tête du département du territoire dans le canton de Genève : «  Chaque logement bâti, c’est un frontalier de moins. Donc moins de déplacements, de voitures, de nuisances  ». Cela reste tout de même à vérifier… Pour autant, l’homme politique défend les nouvelles constructions qui sortent de terre à Genève, en assurant que cela engendre moins de grues en Haute-Savoie et dans l’Ain. «  L’effet de la construction à Genève, on le trouve en deuxième et troisième couronnes françaises, où le marché du logement se détend : on s’étale beaucoup moins, donc cela reste pertinent de construire  » a ainsi déclaré le conseiller d’Etat.

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