Mejda El Mahssini, dont nous vous proposons le portrait dans l’article à lire en cliquant ci-dessous, possède une chaîne Youtube, intitulée « Mejda média » et agrémentée pour l’heure de onze vidéos. Elle se demande notamment si le Kosovo est un État et prouve par a plus b que le sport est un besoin, tant pour le corps que pour l’esprit.
Récemment, elle s’est intéressée aux politiques en matière de développement durable, menées à Annemasse. « Dans mon université en Allemagne, nous avons dû étudier une « ville durable », dans le cadre d’un cours. J’ai logiquement choisi ma ville natale. » En un peu moins de six minutes et dans un anglais parfait, elle passe en revue les améliorations notables au sein de la commune frontalière en termes d’écologie : transformation d’un parking en parc (Clemenceau), renaturation de la Géline, Léman express, politique cyclable…
Dans sa démonstration, Mejda élude volontairement ce qui est encore perfectible : « J’avais une contrainte de temps, mais dans l’essai qui est lié à la vidéo, j’évoque les problèmes liés à la circulation ou encore à la gestion des déchets. »
Alors que le cadre de vie global des habitants s’améliore objectivement, la jeune femme s’attriste de la mauvaise image dont continue de pâtir une commune, toujours en proie à un intense « Annemasse bashing » : « Cela me fait mal d’entendre qu’il ne se passe rien et que c’est une ville-dortoir. Annemasse a du potentiel. »
Elle entend bien le développer, en s’engageant pourquoi pas dans la vie politique locale à l’avenir, tout en menant une brillante carrière professionnelle à Genève ou dans les plus hautes sphères européennes : « Même si je dois bouger pour mon travail, je viendrai toujours me ressourcer à Annemasse. »