Chens-sur-Léman a enfin trouvé son second policier municipal

Bruno Barthelemy, garde-champêtre chef principal, a pris ses fonctions le 1er juillet.
Bruno Barthelemy, garde-champêtre chef principal, a pris ses fonctions le 1er juillet.

Vous venez d’arriver à Chens. Où étiez-vous avant ?

J’exerçais dans l’Ain, à Saint-Bernard, une petite commune de 1500 habitants, avec un territoire trois fois moins grand que celui de Chens, mais avec un axe routier très important. J’ai d’abord été ASVP (Agent de surveillance de la voie publique, NDLR) avant de passer garde-champêtre.

Qu’est-ce qui vous a motivé pour venir ici ?

A Saint-Bernard, j’avais un poste à mi-temps seulement et je cherchais un plein-temps. J’ai aussi postulé à Carcassonne, Tarascon et dans un petit village de la Drôme. Au final, j’ai eu la chance d’obtenir le poste ici. Avec mon épouse, on aime beaucoup la région.

Quelles sont vos attributions en tant que garde-champêtre ?

Elles sont multiples. Vous savez, les gens nous voient sur la route et souvent ils pensent qu’on ne fait que ça. Mais dans notre métier, on a plus de 150 domaines de compétence, qui incluent la surveillance des forêts, de la pêche, de la chasse.

Vous semblez très sensible à l’environnement.

Oui, tout à fait. Il y a une dégradation de l’environnement, c’est sûr. Pour preuve les dépôts sauvages. Mais le code de l’environnement est de plus en plus répressif. Et comme on a le droit d’enquête, on peut fouiller et rechercher les contrevenants.

Vous êtes plutôt prévention ou répression ?

On va dire prévention. Mais on a de plus en plus souvent à faire à des gens qui sont systématiquement dans la contestation. Qui refusent d’accepter qu’ils sont en tort. Alors que nous, on est là pour faire respecter les règles. A force, c’est agaçant. Mais il y a aussi le bon côté des choses, comme le relationnel.

Vous travaillez avec Eric Pucet. C’est un duo qui vous convient ?

Complètement. On à peu près le même âge, la même formation, et globalement la même façon de voir les choses. Pour le reste, on se complète. On a, je pense, déjà établi entre nous une confiance qui est indispensable pour travailler à deux. On va aussi beaucoup miser sur la communication.