Organisées par l’association culturelle Art et patrimoine divonnais (ARPADI) et soutenues par la commune, ces rencontres littéraires sont une nouveauté.
Et une première rencontre va faire date ce lundi 27 juin au théâtre André Dussolier de Divonne-les-Bains : celle de Leïla Slimani et Gilbert Sinoué. 110 places seront notamment offertes. L’organisatrice, Annick Amoudruz nous parle de cet évènement cher à son coeur.
Comment vous est venue l’idée de cette rencontre ?
Un jour, au Livre sur les quais, à Morges, j’ai mangé avec Leïla Slimani.
Elle m’a demandé comment j’en étais venue à organiser les rencontres littéraires et je lui ai expliqué que c’était un ami, Gilbert Sinoué, qui m’avait encouragée à passer à l’action.
Ce à quoi elle a répondu : « J’adore ce qu’il fait, ce serait super de faire une rencontre avec lui, il a aussi écrit un livre sur le Maroc et on est chez le même éditeur ! »
J’ai saisi mon téléphone et je lui ai dit : « Je l’appelle, on organise ça tout de suite. »
Dieu merci, Gilbert a répondu ! Ils ont été d’accord pour qu’on organise ça à Divonne. Comme Leïla Slimani est très occupée, on a reporté plusieurs fois mais cette fois, elle vient exprès en France. Elle sera à Annecy la veille.
Que représente Leïla Slimani pour vous ?
J’aime beaucoup sa saga inspirée de l’histoire de sa grand-mère, mais c’est surtout la femme que j’admire, sa liberté, sa bienveillance, son respect de toutes les conditions féminines. Elle ne juge pas.
J’avais beaucoup apprécié l’article qu’elle a rédigé au moment des attentats du 15 novembre. Sa mère a une grande importance pour elle et ça m’a touchée.
Dès la première fois qu’on s’est rencontrées, le courant est passé.
Et Gilbert Sinoué ?
Je l’ai abordé la première fois à Morges pour Inch Allah, je l’avais vu à la Grande Librairie [émission sur France 5, ndlr] et cela m’avait donné envie de le lire.
J’aime la petite histoire dans la grande Histoire. Il me l’a dédicacé. Je l’ai revu au salon du livre de Genève et c’est devenu un ami. Il a été l’élément déclencheur des rencontres littéraires.
Il m’a donné confiance, sans lui je n’aurai pas osé. C’est la troisième fois qu’il vient à Divonne.
Que vous inspire cette rencontre ?
Je suis très contente de réunir deux personnes que j’affectionne particulièrement, c’est un bonheur de permettre aux gens de les découvrir ensemble, ça va être un grand moment.
Avez-vous quelques idées pour la rentrée ?
Oui, Franz-Olivier Giesbert viendra le 15 septembre. Pour la suite, je suis en pourparlers avec Irène Frain et Alizée Cornet.
Réservation conseillée : http://arpadi-divonne.com