Christophe, dans les Bauges vous êtes parqué ?
Le Parc naturel régional du Massif des Bauges a été créé en décembre 1995, c’est un espace sans clôture, on y entre et sort facilement. J’ai le plaisir d’y travailler depuis 2014, notamment en lien avec le label Géoparc Mondial Unesco, obtenu par le Parc en 2011.
Faites-vous régulièrement votre déclaration de patrimoine ?
Le Parc présente un patrimoine de plusieurs sites d’intérêt géologique, des géosites, dont certains sont aménagés, d’autres en cours de valorisation. Le dernier aménagement en date est l’installation d’une table d’interprétation géologique au fort de la Batterie à Marthod.
Pratiquez-vous la médiation ou la méditation ?
Surtout la médiation, faire le lien entre le patrimoine et le public, aider les animateurs dans leur travail de vulgarisation avec de la formation et des outils, tel le film qui vient d’être mis en ligne : « Massif des Bauges, la Terre et l'Humain », https://www.youtube.com/watch?v=mqiFlnoHcXI.
Sur les sommets des Bauges, la mer n’est pas loin ?
Elle a été présente il y a entre 150 et 100 millions d’années, l’eau n’est plus là mais les roches, les sédiments des fonds marins, sont restés, on y a trouvé des fossiles, ammonites et rudistes.
Un dessin vaut-il mieux qu’un long discours ?
Oui, ça permet d’éviter d’utiliser un vocabulaire que le public ne maîtrise pas forcément. J’en ai fait dans un précédent métier et je continue aujourd’hui pour la conception de panneaux et autres supports d’informations.
Quand la ressource en eau est limitée, on boit du vin ?
Le volume des précipitations ne change pas trop, mais elles se produisent de plus en plus quand on n’en a pas besoin et inversement, d’où des étiages importants en période de sécheresse. Quant à mon avis sur le vin, juste une mention pour le Pic Saint-Loup, découvert quand j’étais étudiant à Montpellier, un bon cru …et une belle montagne !
Vous partez en vacances à vélo ?
J’aime faire des randos à vélo, à commencer par « La petite échappée en Bauges », cette année le 11 juin prochain. Le vélo permet de découvrir le patrimoine plus lentement, donc plus sûrement.
Vous avez un penchant pour l’église de Cléry ?
Dans le cadre des « Renc'Arts du GéoParc » et de la découverte de l'église de Cléry par le spectacle, j’interviendrai dimanche prochain 5 juin après-midi, en partenariat avec Pierre Grammont, pour évoquer d’une part le côté penché d’une partie de l’église et d’autre part l’utilisation de tuf local comme matériau de la coupole.