C’est une histoire familiale pas banale. Quatre générations d’entrepreneurs à succès depuis un siècle. À l’origine, Stéphane Martoïa, fraîchement débarqué en Maurienne en1922, en provenance du Piémont, a la fibre entrepreneuriale. Et l’entreprise est en route. Son premier chantier dans les travaux publics : le terrassement, la construction de digues et d’enrochements contre les inondations de la rivière Arc. A la presque seule force des mains. L’utilisation des chevaux, ou de matériels issus de la 1ère guerre mondiale, offrant peu de performance. En 1936, Stéphane Martoïa décède des suites d’un accident de voiture sur la route des gorges de l’Arly. Le jeune Ercol Martoïa, 15 ans, est alors en apprentissage au garage Renault d’Ugine avant de travailler comme tourneur à l’aciérie puis d’intégrer les chantiers de jeunesse en 1941. La guerre stoppe temporairement les travaux publics qui reprennent en 1945, après la refondation de la société par Ercol à Ugine, Route d’Annecy. Une quinzaine d’ouvriers y travaillent, et se crée une activité de concassage.
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