Gennaro, c’est d’abord un enfant qui ne parle pas. Un gamin hyperactif et hypersensible qui doit faire face à une socialisation compliquée. « Très tôt, j’ai intégré une école spécialisée dans les apprentissages du langage. J’ai appris à m’exprimer avec le dessin et le travail du bois. Le dessin me permettait de me libérer, m’apaiser, de me glisser dans une bulle réconfortante. J’ai passé des années à noircir le papier. Et puis plus rien pendant 30 ans ». À l’âge de 14 ans, il entre dans le monde de la restauration et devient rapidement chef d’exploitation pour des grands groupes comme le Martinez ou le Majestic à Cannes : « Mon travail de relations humaines, je l’ai cependant toujours conçu sous l’angle de la création. Comme dans un dessin, il faut établir les perspectives et imaginer l’horizon, cet équilibre des lignes, c’est la garantie que tout va bien se passer avec les équipes ».
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