Des blettes et des choux poussent entre les immeubles, à quelques pas du lac du Bourget. C’est ici que se trouvent les parcelles de la famille Favrin, maraîchers depuis cinq générations. « Dans la ville d’Aix-les-Bains, on est les derniers », observe Carine, qui gère l’exploitation avec son frère Sébastien (lire par ailleurs). Au fil des années, les Favrin ont vu l’urbanisation gagner du terrain. Ils sont aujourd’hui bien placés pour constater que l’avenir de l’agriculture au sein même de la cité thermale est compromis. « Il n’y a plus beaucoup de place », remarque Sébastien Favrin. Et ce n’est pas l’unique problème : « Qu’un jeune puisse se monter, ça va être difficile, au prix des terrains. »
Aix-les-Bains : Comment préserver nos terres agricoles de l’urbanisation
D’après l’outil CRATer (Calculateur de résilience alimentaire des territoires), la surface agricole a reculé de 10 % sur le territoire de l’agglomération de Grand Lac entre 1988 et 2010.