Dans la nuit du 31 décembre au 1er janvier dernier, la famille Voegele, résidant à Féternes, ne voit pas rentrer son chat, Hartus. « C’est un jeune chat qui est très proche de l’homme. Nous l’avons adopté à l’Ecole des Chats, à l’origine en tant que famille d’accueil. D’habitude, il revient immédiatement quand nous l’appelons et rentre toujours pour manger. Après une nuit passée dehors, nous avons commencé à vraiment nous inquiéter », confie Christelle Voegele.
Le jeune chat revient finalement dans la nuit du 1er au 2 janvier, dans un état critique. Au départ, la famille Voegele pense que l’animal s’est battu, son visage étant défiguré. C’est alors qu’elle voit une balle ressortir de l’une des plaies au niveau de l’oreille. « Nous l’avons immédiatement emmené dans une clinique vétérinaire de Thonon, et après des radios il a été constaté qu’Hartus avait 10 balles dans le corps, au niveau de la tête notamment, mais aussi de la colonne vertébrale », raconte Christelle Voegele.
Le vétérinaire décide de garder l’animal, sans garantir aux propriétaires sa survie. Une longue intervention permettra d’extraire 5 balles et de sauver Hartus.
« Nous avons été très choqués par cette découverte. D’après les plaies, les balles ont été tirées de près. C’était donc un pur acte de cruauté animale infligé volontairement », se désole la propriétaire.
La famille Voegele se rend à la gendarmerie pour porter plainte avec, pour preuves, les balles. « Nous avons pu déposer plainte, le 3 janvier dernier, mais nous n’avons aucune nouvelle depuis. Marine Wagner, bénévole à l’Ecole du Chat, nous a soutenus dans la plainte et nous a mis en contact avec M. Robier pour faire condamner cet acte horrible », confie la propriétaire du chat.
Pour Jean-Luc Robier, enquêteur à la SPA du Chablais, ces actes sont rares dans la région. « C’est inadmissible », déclare-t-il.
Aujourd’hui, Hartus est rétabli, mais la famille Voegele aimerait que l’enquête puisse aboutir.