Bien qu’ils aient été prévenus de la situation en avance, les usagers des transports en commun chambérien ont eu la désagréable surprise, lundi 5 et mardi 6 octobre, de voir le trafic des Synchro Bus fortement perturbé. Le premier jour, 86 % des chauffeurs étaient en grève. Et le mardi, ils étaient encore près de 50 % à ne pas prendre le volant.
Pourquoi ce mouvement ?
Depuis 19 mois, c’est Keolis qui exploite le réseau de transports en commun dans la cité des Ducs. Et d’après les représentants syndicaux, ce délégataire n’est pas des plus ouverts. « Le dialogue social n’existe pas, assure la CGT. C’est un monologue permanent. Il n’y a plus aucune écoute de la part des dirigeants qui ont décidé d’appliquer une politique et un management répressifs. »