C’est un rendez-vous qui s’annonçait sous tension. Jeudi 16 juillet à 14 heures, la maire de Douvaine et son deuxième adjoint, accompagnés de gendarmes, se sont déplacés en personne au camp des gens du voyage, installé depuis maintenant plus d’un an et demi face au hameau des Petites Conches. Une rencontre destinée à signifier aux occupants des 50 caravanes qu’il leur fallait quitter les lieux sous peine de voir s’enclencher une demande d’arrêté d’expulsion auprès de la préfecture. Autrement dit, le droit de recourir aux forces de l’ordre pour déloger la communauté itinérante.